En octobre, le mois de la Journée Mondiale de l’Alimentation, SOS Faim organise l’OPÉRATION DÉJEUNERS SOLIDAIRES grâce à l’appui de plusieurs partenaires.
La Journée Mondiale de l’Alimentation
La Journée Mondiale de l’Alimentation est célébrée chaque année le 16 octobre à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette date a été retenue en 1979, car elle correspond à la création de la FAO en 1945. La Journée est l’occasion pour tous les acteurs engagés dans la lutte contre la faim de sensibiliser l’opinion en mettant en place des actions au profit des populations n’ayant pas accès à une alimentation saine et nutritive. La Journée Mondiale de l’Alimentation 2023 est l’occasion de regarder vers l’avenir que nous voulons construire ensemble : un avenir sans faim.
SOS Faim participe aux actions menées tout au long du mois d’octobre en organisant une nouvelle fois les Déjeuners solidaires.
L’opération
Cette année, nous collaborons avec nos partenaires de longue date, la Bouneweger Stuff, Chez Toni, EXKi et la Mesa, ainsi qu’avec quatre restaurants qui rejoignent les Déjeuners solidaires pour une première fois : le Beet et le Seed, l’Independent Cafe et la brasserie K116. Ces huit entreprises rejoignent SOS Faim pour sensibiliser leur clientèle aux projets menés par SOS Faim et plus largement aux enjeux de l’alimentation et de l’agriculture.
A partir du dimanche 1er octobre, vous trouverez dans chaque boutique de ces huit partenaires une urne qui vous permettra de faire un don. L’intégralité des dons et des tickets repas récoltés dans le cadre de cette opération seront versés à SOS Faim Luxembourg. L’argent récolté permettra de lutter contre la faim et la pauvreté en milieu rural africain en appuyant les paysans et leurs familles pour les aider à atteindre la sécurité alimentaire de façon durable.
Les partenaires
Nous sommes très heureux d’avoir trouvé des partenaires qui partagent les mêmes valeurs liées à l’alimentation durable.
Un grand merci à nos huit partenaires d’inviter leurs clients durant tout le mois d’octobre à soutenir SOS Faim.
Sodexo et Edenred
Grâce à notre partenariat avec Sodexo et Edenred, nous pouvons inviter leurs clients à nous envoyer leurs chèques repas. Ceux-ci seront ensuite transformés en dons grâce aux remboursements proposés par Sodexo et Edenred.
Nous venant tout droit de Belgique et porté par SOS Faim au Luxembourg, les « Brigades d’Action Paysannes » (BAP) est un réseau d’appui à l’agriculture paysanne et au mouvement pour la souveraineté alimentaire.
Brigades d’actions paysannes ?
Constituées de citoyen.nes de divers horizons souhaitant
agir en vue de défendre leur droit à l’alimentation, de développer
l’agroécologie, de défendre l’agriculture paysanne et de promouvoir la
transition, les BAP veulent contribuer à l’avènement d’un modèle agricole fondé
sur les principes de la souveraineté alimentaire.
Le concept de “Brigades” fait référence aux Brigades
internationales créées en 1936 pour lutter contre le fascisme en Espagne.
Se baptiser “Brigades”, c’est dévoiler que la menace qui pèse sur l’agriculture paysanne n’est pas un enjeu technique, mais bel et bien un enjeu politique !
Que font les BAP ?
Les brigadistes se mobilisent pour mener des actions de deux
types :
Les chantiers, destinés à soutenir concrètement des fermes alternatives en milieu rural et urbain : installer une serre, écoconstruction, défricher une terre, couper le foin, récolter, installer des bacs potagers…
Les mobilisations, pour soutenir politiquement l’agriculture paysanne, la transition et la souveraineté alimentaire en contribuant ponctuellement à des initiatives d’interpellation, de plaidoyer et de résistance portées par des ONG, des organisations de la société civile, ou des mouvements paysans.
Infos pratiques Date et heure : le 16 octobre 2023 à 18h30 Lieu : à l’Auditorium du Cercle Cité, Place d’Armes à Luxembourg Inscription (obligatoire, avant le 06 octobre) : via le formulaire d’inscription disponible ici ou par e-mail à sra@sosfaim.org Inclus : la séance académique sera suivie d’un cocktail dinatoire
Sur le thème :
L’heure de se mettre à table : Quelles alliances pour transformer nos systèmes agricoles et alimentaires ?
En présence de Son Altesse Royale la Grande-Duchesse Maria Teresa
Pendant la séance académique, trois invités de marque traiteront le thème qui sera suivi d’un débat.
Madame Geneviève SAVIGNY Membre du Comité de la Coordination Européenne « Via Campesina »
Monsieur Ibrahima COULIBALY Président du réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d’Afrique de l’Ouest « ROPPA »
Monsieur Charles GOERENS Député européen, ancien Ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire
Les places disponibles étant limitées, nous vous prions de vous inscrire avant le 6 octobre par courriel à sra@sosfaim.org ou via ce formulaire en ligne.
Nous vous confirmons votre participation avant le 10 octobre.
C’est avec grand plaisir que nous vous inviterons à une réception amicale à l’issue de la séance académique. L’adresse vous sera communiquée lors de la confirmation de votre inscription.
Niamey, 26 juillet 2023 : le Niger, pays enclavé d’Afrique de l’Ouest peuplé de plus de 25 millions d’habitants, est, après le Mali et le Burkina Faso, frappé par un coup d’Etat. Renversement et détention du Président Mohamed Bazoum, abrogation de la Constitution, fermeture des frontières… Puis, condamnations internationales, suspension de l’aide officielle, menace d’intervention militaire de la part de la CEDEAO (Communauté Economique régionale de l’Afrique de l’Ouest) et sanctions économiques extrêmement sévères… C’est en plein cœur de l’été que nous apprenons la nouvelle de ce coup de force et de ses répercussions économiques et sociales sur la population d’un des pays les plus pauvres de la planète.
Si notre Ministère des Affaires étrangères et européennes a rapidement suspendu ses aides, il a néanmoins permis aux 7 ONGD présentes au Niger de continuer leur travail. Travail certes difficile (nous nous trouvons pour le moment p.ex. dans l’impossibilité de mener à bien les missions prévues sur le terrain), mais plus que jamais nécessaire. Nous avons donc intensifié les échanges avec nos partenaires dès les premiers jours du conflit et restons à leur écoute. Nous suivons l’évolution sur le terrain et continuons à manifester à nos partenaires notre infaillible solidarité. Car, si les pays donateurs européens et américains ont suspendu leur aide bilatérale officielle, tout en maintenant, du moins pour le moment, les actions humanitaires, il est primordial pour nous de soutenir nos partenaires locaux, que ce soient les organisations paysannes ou les acteurs de la société civile qui œuvrent tous, à travers leurs activités, au bien-être des populations les plus vulnérables. Malgré le contexte très difficile, malgré les incertitudes politiques et sécuritaires, nous restons plus que jamais aux côtés des paysans et de leur famille, qu’ils soient riziculteurs, maraîchers, éleveurs, défenseurs des droits…
Nous ne les laissons pas tomber. Plus que jamais, ils ont besoin de nous. De vous.
La complexité de la crise que traverse le Niger est grande : elle est à la fois sécuritaire, démocratique, humanitaire et concerne les droits humains. Il ne nous appartient pas de vouloir imposer de l’extérieur nos « solutions » à une crise multiple qui concerne désormais toute une région. Mais nous pouvons aider concrètement la société civile. Nous pouvons ainsi, grâce à nos partenariats et à nos financements ciblés, aider les Nigériennes et les Nigériens à produire plus pour se nourrir et pour vendre leurs excédents, à se former, à renforcer leurs capacités, à participer au dialogue avec leurs autorités. Car leur courage, leur persévérance et leur résilience méritent notre plus grande attention et notre appui.
Nous vous invitons à faire un don à SOS Faim pour nous aider à poursuivre notre travail au Niger. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation, bien entendu. Au moment d’écrire ces lignes, l’heure est à la solidarité, à la générosité.
Au nom de nos partenaires nigériens, un tout grand MERCI d’avance.
SOS Faim recrute un volontaire pour l’accompagner dans le lancement d’un tiers-lieu TERANGA -la Maison de la transition alimentaire.
Présentation de l’ONG:
SOS Faim est une ONG de développement luxembourgeoise qui, depuis 1993,
lutte contre la faim et la pauvreté dans 7 pays d’Afrique en soutenant les
paysans et leur famille, en vue d’atteindre la sécurité alimentaire de façon
durable.
SOS Faim ne distribue pas de denrées alimentaires, mais déploie des
programmes d’appui à long terme en partenariat avec des organisations locales
qui, à leur tour, offrent des services à des millions de paysans bénéficiaires.
Les 23 organisations locales partenaires sont des Organisations de Producteurs,
des ONG et des Institutions de Microfinance.
Description de la mission :
TERANGA est un tiers-lieu dédié à la transition agricole et alimentaire en plein cœur de Schifflange. Sa mission est de favoriser les rencontres et les échanges autour de cette thématique centrale pour construire collectivement un avenir durable.
Le stage a pour but d’accompagner SOS Faim dans la campagne de lancement auprès de la population de Schifflange (début 2024)
Tâches du volontaire:
Accompagner la responsable du projet de TERANGA dans les tâches suivantes:
présentation du projet auprès des acteurs locaux;
animation stands d’information;
enquêtes citoyennes;
organisation d’événements de sensibilisation (disco soupe, fresque de l’animation, brigade d’actions paysannes),
animation des réseaux sociaux
Profil recherché:
Jeune motivé et dynamique
Maitrise du luxembourgeois et français
Connaissance des réseaux sociaux
Intérêt pour la thématique de la transition des systèmes alimentaires
Intéressés? Envoyez CV et lettre de motivation à cecile.havard@sosfaim.org 49.09.96.37
Plus d’infos sur le volontariat via le SNJ: https://www.volontaires.lu/missions/appui-au-lancement-de-teranga-la-maison-de-la-transition-alimentaire-a-schifflange/
Luxembourg, le 12 juillet 2023 – Aujourd’hui, une coalition de six organisations de la société civile luxembourgeoise[1] a présenté ses principales revendications pour un secteur financier plus durable à l’occasion des élections législatives en octobre 2023. Le prochain gouvernement doit orienter ce secteur vers un alignement avec les objectifs de l’accord de Paris et accorder une plus grande attention aux aspects sociaux et aux droits humains. Les six organisations appellent également les décideurs politiques à prendre des mesures réglementaires appropriées pour orienter les flux financiers vers des secteurs qui contribuent véritablement à la transformation globale vers une économie durable.
Le constat des six organisations est sans appel : le secteur
financier luxembourgeois est loin d’être durable et les déclarations
d’intention non contraignantes ne permettent pas de changer
fondamentalement les pratiques des acteurs financiers. Certes, le cadre
réglementaire européen dans le domaine de la finance durable est en
train d’être développé mais les réglementations existantes comme la
Taxonomie ou la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation)
présentent des lacunes et des insuffisances cruciales qui doivent être
comblées afin d’atteindre les résultats souhaités.
« Le prochain gouvernement doit s’engager au niveau européen pour
un cadre réglementaire ambitieux en matière de finance durable » déclare Jean-Louis Zeien, secrétaire général de Justice et Paix. « La
proposition de directive sur le devoir de vigilance en matière de
durabilité constitue une excellente opportunité pour le gouvernement de
montrer son engagement pour une législation efficace et alignée sur les
normes internationales dans laquelle le secteur financier est pleinement
intégré. »
Alors que le consensus est désormais établi – l’humanité doit réduire
drastiquement les émissions de gaz à effet de serre afin de ne pas
compromettre les ressources vitales des générations futures – l’UE et le
Luxembourg peinent à orienter les flux financiers vers un développement
économique compatible avec les objectifs de l’accord de Paris.
« Il est urgent de mettre en place au niveau européen un
cadre réglementaire contraignant pour l’ensemble du secteur financier
afin de respecter les objectifs de l’accord de Paris », estime Martina Holbach, chargée de campagne chez Greenpeace Luxembourg. « Nous
exigeons l’introduction d’une obligation progressive pour le secteur
financier de réduire ses investissements dans les entreprises des
énergies fossiles et celles qui ne sont pas alignées sur l’accord de
Paris. Pour atteindre ce but, le gouvernement doit mettre en place des
objectifs clairs à court, moyen et long terme, à la fois qualitatifs et
quantitatifs. »
Face à un cadre juridique insuffisant, les pratiques de green et
social washing ne cessent de prendre de l’ampleur. Labels, campagnes de
marketing et stratégies ESG, les acteurs financiers ne manquent pas
d’imagination pour se doter d’une image « durable ». En effet, la
législation européenne en matière de finance durable ne fixe aucun
critère minimal concernant l’impact positif des investissements sur
l’économie réelle. « En l’absence de critères ambitieux et
cohérents, un fond d’investissement peut être appelé durable même s’il
ne l’est pas vraiment » constate Martina Holbach. « C’est
inquiétant car le green et social washing peut conduire à une perte de
confiance de la part des investisseur.euse.s et consommateur.rice.set à un désengagement de la finance durable. »
Si le Luxembourg a souvent tendance à privilégier des « solutions »
au niveau européen, le prochain gouvernement a la possibilité de mettre
en place sans trop tarder certaines mesures afin de rendre son secteur
financier plus durable.
A commencer par ses propres entreprises et institutions : L’État
détient des participations dans plusieurs entités du secteur financier
qui jouent un rôle clé dans le financement d’une économie durable. « L’État
doit s’assurer que ses propres entités du secteur financier
garantissent pleinement et immédiatement une conformité avec les normes
internationales en matière de climat, environnement et droits humains »,
explique Antoniya Argirova, responsable plaidoyer d’ASTM. Une
des priorités du futur gouvernement devrait être la révision législative
du mandat du Fonds de pension car il est inacceptable que les
cotisations sociales des employé.e.s privé.e.s au Luxembourg continuent à
être investies dans des entreprises dangereuses pour la planète et les
personnes. »
Le prochain gouvernement doit également s’attaquer de toute urgence à
la question de l’éducation financière. Jusqu’à présent, seules quelques
initiatives isolées ont été mises en place, principalement par les
acteurs financiers eux-mêmes, pour fournir des connaissances financières
aux particuliers. Or, ces initiatives manquent d’un regard critique et
se concentrent uniquement sur le rendement financier. « Le futur
gouvernement devrait promouvoir des offres alternatives en matière
d’éducation financière, y compris celles qui véhiculent des perspectives
critiques sur le secteur financier », déclare Julian Bernstein, coordinateur d’etika. « Dans
ce contexte, la CSSF a un rôle clé à jouer : le régulateur devrait
revoir sa stratégie nationale en matière d’éducation financière en
intégrant toutes les parties prenantes intéressées dans la réflexion. »
Enfin, les six organisations constatent que la participation des
acteurs.trice.s de la société civile dans les processus de prise de
décision concernant la finance durable est encore très restreinte.
Pourtant, écouter et tenir compte des arguments de la société civile
pourrait contribuer à réorienter la gouvernance financière vers le bien
commun et à remédier aux conséquences néfastes du fonctionnement actuel
du secteur financier.
Consulter la brochure des revendications en français :
Vers un Luxembourg décarbonisé, résilient et juste
Luxembourg, le 3 Juillet 2023 – Votum Klima a élaboré pour la troisième fois une liste de propositions et revendications concrètes et ambitieuses pour guider notre futur gouvernement vers un Luxembourg décarbonisé, résilient et juste. (https://www.votumklima.lu/2023/06/30/votum-klima-revendications-electorales-2023). Issu de l’effort collectif de 14 organisations de la société civile du Luxembourg, les 156 propositions et revendications de Votum Klima [1] présentent les actions prioritaires que nous demandons de mettre en oeuvre à nos représentant·es politiques. Ces propositions et revendications ont été présentées à la presse ce lundi lors d’une action symbolique devant la chambre des députés, pour rappeler aux politiques que l’heure tourne. Les activistes de Votum Klima ont fait retentir des réveils afin de s’assurer que les membres de la commission environnement et climat de la chambre aient toutes les énergies nécessaires pour prendre des décisions urgentes.
Aujourd’hui, notre planète fait face à des défis environnementaux et sociaux sans précédent: le changement climatique, la perte de biodiversité et les inégalités croissantes, également au Luxembourg. Le dernier rapport du Groupe d’expert·es intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en mars 2023, révèle que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Sur les neuf « limites planétaires » identifiées par les scientifiques comme étant des seuils critiques à ne pas dépasser, six ont déjà été franchies.
L’accord de Paris a fixé l’objectif d’une économie zéro carbone d’ici le milieu de ce siècle. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de toute urgence d’une stratégie de protection du climat et de l’environnement proposant aux ménages, aux commerces, à l’industrie, aux transports et à l’agriculture des objectifs et des mesures concrètes et encore plus ambitieux. Une telle stratégie doit impliquer un débat fondamental sur la croissance, afin d’aboutir à de nouvelles voies qui mettent l’accent sur le lien, le bien commun, la qualité de vie, la justice sociale et la protection de l’environnement pour une société durable.
Il est crucial d’agir maintenant et ensemble pour assurer un avenir durable aux générations futures. « Notre mode de vie au Luxembourg contribue aux émissions de gaz à effet de serre global: si toute la population mondiale vivait comme un habitant du Luxembourg, il nous faudrait 8 planètes », constate Raymond Aendekerk, directeur de Greenpeace Luxembourg. « Les principaux axes d’amélioration sont la surconsommation, les menaces sur notre environnement et l’eau, la mobilité, le logement et la consommation des énergies fossiles. Tous les plans nationaux établis devront être exécutés avec une priorité sur le climat et la biodiversité. »
Votum Klima appelle les décideurs politiques à intégrer pleinement la dimension sociale dans le domaine de la protection de l’environnement et du climat. « Dans le cas contraire, les mesures de protection du climat et de l’environnement peuvent rapidement être considérées comme des privilèges, des préoccupations bien loin des réalités et propres aux personnes ayant un niveau de vie plutôt aisé. A cet égard, il est important de prévenir à la fois les réelles injustices et le renforcement du sentiment d’injustice et des conflits sociaux », souligne Ana Luisa Teixeira, coordinatrice de programme de Caritas Luxembourg.
Les responsabilités du Luxembourg ne s’arrêtent pas aux frontières. L’impact le plus grand en termes environnementaux et sociaux se manifeste par le secteur financier luxembourgeois qui gère encore des milliards d’euros dans des fonds fossiles et nucléaires. Le commerce mondial génère également des injustices et des dégâts à l’environnement : la loi pour un devoir de vigilance doit être mise en place pour prévenir ces abus. Une coopération ambitieuse, juste et climato-compatible ainsi qu’une reconnaissance des réfugiés climatiques doivent être sur l’agenda du prochain gouvernement. « Le gouvernement luxembourgeois souligne toujours qu’il est l’un des plus grands donateurs par habitant au niveau du Fonds vert pour le climat des Nations Unies et qu’il assume ainsi ses responsabilités. Mais un financement international pour le climat équitable correspondant aux dommages causés ne doit pas fonctionner selon le principe ‘on répartit le même argent entre différents pots' », explique Cédric Reichel, co-coordinateur de l’Alliance pour le Climat auprès de l’ASTM. « Le prochain gouvernement doit faire des pertes et dommages (Loss&Damages) le troisième pilier du financement climatique international et assumer sa responsabilité envers les populations des Pays du Sud, qui ont peu contribué au changement climatique ».
Une transition sociétale au service du bien commun doit amener de nouvelles politiques de régénération, de justice sociale et une économie avantageuse pour tous et toutes. « Une gouvernance participative à plusieurs échelles, inclusive et transformatrice est indispensable pour engendrer les changements fondamentaux nécessaires. Afin de favoriser la participation citoyenne, il faut en assurer un haut niveau donnant un réel pouvoir décisionnel et garantir les conditions nécessaires, notamment en impliquant les citoyen·nes du début à la fin d’un processus » affirme Magali Paulus, facilitatrice de processus participatifs chez CELL. Une transformation sociétale requiert une approche axée sur le genre et une intégration de la protection du climat dans les programmes éducatifs.
Nous appelons nos futur·es élu·es à s’engager résolument dans la protection du climat, de l’environnement et de la justice sociale pour les générations actuelles et futures. Il est crucial d’agir maintenant et ensemble pour assurer un avenir durable, résilient et joyeux aux générations futures.
Consulter le document de revendication ici, en cliquant sur la photo :
Notes : [1] Contributions des membres de Votum Klima : Greenpeace, ASTM, CELL, Caritas Luxembourg, etika, Eurosolar Lëtzebuerg, frères des hommes, Fairtrade Lëtzebuerg, partage, SOS faim, natur&ëmwelt, biolandwirtschaft Lëtzebuerg, proVelo.
Face aux incohérences des politiques agricoles et commerciales qui encadrent les relations entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest, et leurs impacts négatifs sur le développement de filières agricoles locales et durables, SOL et ses partenaires (dont fait partie SOS Faim) se mobilisent pour défendre la souveraineté alimentaire de l’Afrique de l’Ouest et présentent le rapport :
“Afrique de l’Ouest – Union européenne : faire germer une coopération et des échanges agricoles équitables et durables”
La souveraineté alimentaire de l’Afrique de l’ouest limitée par une coopération UE-AO inéquitable
Alors que l’Afrique de l’Ouest cherche plus que
jamais à faire de sa souveraineté alimentaire une priorité politique, pour
apporter une solution durable au nombre grandissant de personnes souffrant
d’insécurité alimentaire dans la région – 38 millions de personnes en 2022,
le modèle de coopération qu’elle entretient avec l’Union européenne constitue
un obstacle majeur à cette recherche d’autonomie.
Un état des lieux des incohérences des politiques agricoles et commerciales européennes et ouest-africaines
Une publication coordonnée par SOL avec ses partenaires, organisations paysannes ouest-africaines (ROPPA et CNCR) et ONG européennes (CFSI, Oxfam Belgique, SOS Faim Belgique, SOS Faim Luxembourg) qui propose un état des lieux exhaustif des incohérences des politiques agricoles et commerciales européennes et ouest-africaines vis-à-vis de la souveraineté alimentaire de la sous-région. Elle s’appuie sur la littérature existante, notre connaissance des enjeux européens et ouest-africains, mais aussi sur plusieurs décennies d’expérience de terrain.
8 fiches thématiques et 3 études de cas (filières lait, céréales et cacao) sont à retrouver dans le rapport, mettant en lumière les liens d’interdépendances entre les systèmes agricoles et alimentaires de ces deux régions, tout en apportant des pistes d’actions concrètes pour revoir en profondeur l’équilibre des relations entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest.
« Les conflits liés à la production d’huile de palme et de caoutchouc dans les plantations africaines et sud-est asiatiques du Groupe SOCFIN sont toujours d’actualité, alors que l’année 2023 marque les dix ans de la première journée d’action globale pour dénoncer ces abus. Ce 30 mai 2023, à l’occasion de l’Assemblée Générale des actionnaires au Luxembourg, la société civile remet une certification « agriculture irresponsable » à la société SOCFIN. Il s’agit de dénoncer ses pratiques d’auto-régulation qui ne permettent pas la résolution des conflits fonciers, sociaux et environnementaux ».
Consulter le Communiqué de Presse international en anglais et en français ici :
Marine LEFEBVRE, SOS Faim marine.Lefebvre@sosfaim.org +352 49 09 96 26
Celui-ci est signé par :
Bunong Indigenous People Association (BIPA), Cambodge
Collectif TANY, France & Madagascar
Entraide et Fraternité, Belgique
Etika asbl, Luxembourg
FIAN Belgium, Belgique
Frères des Hommes, Luxembourg
GRAIN, International
INSPIRIT Creatives, Allemagne
Justicitiz, Liberia
Milieudefensie, Pays-bas
ReAct Transnational, France
Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD), Cameroun
Rettet den Regenwald, Allemagne
Sherpa, France
SOS Faim, Luxembourg
SYNAPARCAM, Cameroun
SOS Faim s’associe à 300 autres organisations pour demander au Commissaire européen désigné au Green deal européen et à la Lutte contre le changement climatique d’intervenir contre la déréglementation à grande échelle des nouvelles techniques génomiques, afin de protéger la nature et le climat, mais aussi les agriculteurs et les droits des consommateurs.
Les organisations de la société civile ont écrit une lettre au vice-président de la Commission européenne, l’exhortant à maintenir la réglementation des nouveaux OGM.
La lettre signée par 300 organisations déclare :
« Nous concluons que la meilleure façon est de maintenir le système juridique actuel pour toutes les générations d’OGM et de maintenir la réglementation des nouveaux OGM conformément aux règles existantes de l’UE, y compris toutes les exigences d’étiquetage et de traçabilité. Cela minimisera les impacts négatifs potentiels sur la nature, la santé humaine et animale et fera respecter le principe de précaution et le droit à l’information des consommateurs et des agriculteurs en tant que réalisations politiques et sociales clés de l’UE. Ils écrivent que la meilleure façon de maintenir le système juridique actuel pour toutes les générations d’OGM, et de maintenir la réglementation des nouveaux OGM conformément aux règles existantes de l’UE, y compris toutes les exigences d’étiquetage et de traçabilité. »
Ce site utilise Google Analytics. En continuant à naviguer, vous nous autorisez à déposer un cookie à des fins de mesure d'audienceJ'accepteJe refusePlus d'infos