SOS Faim aspire à un monde sans faim et promeut une alternative à l'agriculture industrielle dominante : une agriculture familiale, plus durable, résiliente et solidaire. Depuis l’adoption en 2018 par les Nations Unies de la Déclaration des droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP), SOS Faim s’engage, aux côtés des mouvements paysans, pour la mise en œuvre des droits reconnus dans cette déclaration.
Bien que l’essentiel de la nourriture mondiale soit produit par une agriculture paysanne et familiale (70%), l’influence croissante des grandes multinationales de l’agro-alimentaire oriente la gouvernance alimentaire mondiale au détriment des droits des paysans. Ces droits, bien que souvent bafoués sur le terrain, sont désormais rassemblés au sein de la Déclaration des Nations Unies. Cette déclaration permet aux paysans et paysannes de réclamer les moyens de vivre de leur travail, de nourrir les populations, et de restaurer la dignité de leur travail et de leurs savoirs.
" Nous sommes tous·tes né·e·s avec des droits ; les fertilisants importés ont tué nos sols et notre santé ; c’est pourquoi nous ne voulons dépendre que de nos semences paysannes et pas de semences venues de l’extérieur. "
Révolté par la pauvreté du monde rural et paysan, et par la dégradation de l’environnement, Musa Sowe s’est engagé dans le monde associatif en vue de renforcer les capacités des populations afin qu'elles puissent créer des moyens de subsistance et renforcer leur résilience.
Musa Sowe est issu de l'Association nationale des jeunes pour la sécurité alimentaire (NaYaFS). En 2016, il a été élu président de l'Organisation nationale de coordination des agriculteurs·trices de Gambie (NACOFAG), visant à permettre au monde paysan d’atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaire. C’est en se basant sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales adoptée en 2018, que son organisation entend promouvoir l’agroécologie comme alternative aux conséquences dévastatrices de l’agro-industrie et comme levier pour la réalisation du droit à l’alimentation.
Ce témoignage est issu de l’exposition « Défenseurs des Droits Humains », réalisée par un consortium d’ONG (AEIN - Aide à l'Enfance de l'Inde et du Népal, Comité pour une Paix Juste au Proche Orient, Les Amis du Tibet Luxembourg, SOS Faim Luxembourg, Frères des Hommes Luxembourg) pour soutenir l'engagement des défenseurs des droits humains.
SOS Faim y présente trois portraits de paysan.nes engagées pour la mise en œuvre des droits des paysans, tels que reconnus par les Nations Unies en 2018 avec l’adoption de la Déclaration sur les droits des paysans et paysannes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales.
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