Chères donatrices, Chers donateurs,
Mesdames, Messieurs,

Depuis novembre 2020, l’Éthiopie fait face à un conflit armé aux conséquences humanitaires dramatiques. Cette guerre affecte grandement le travail de nos partenaires. Malheureusement, et malgré l’accord de paix signé le 2 novembre 2022, leur situation a encore empiré.

À côté du Tigré, la région Oromia, qui est la plus peuplée d’Éthiopie (près de 50 millions d’habitants), est, elle aussi, très touchée par la guerre entre le gouvernement fédéral et l’armée de libération oromo d’une part, entre celle-ci et les rebelles de la région voisine Amhara d’autre part. Selon nos informations, ce qui se passe dans les districts les plus reculés de l’Oromia est terrible, inouï. Des villageois sont torturés, puis froidement exécutés, les viols sont massifs, les villages pillés et brûlés. Des violations des droits humains, des crimes contre l’humanité par tous les belligérants y sont quotidiens. Depuis des mois, l’Oromia est plongée dans l’horreur, et cela dans le silence assourdissant et une totale indifférence de la communauté internationale et des médias.

Dans ce contexte, nos partenaires historiques, qui ont toujours été des modèles de professionnalisme et d’intégrité, sont dans une situation très difficile, quasiment désespérée, avons-nous constaté lors d’une mission au cours du mois de mars dernier. Ainsi, les institutions de microfinance rurales WASASA et surtout BUUSAA GONOFAA, qui ont toujours tenu à appuyer les plus précaires, sont en quelque sorte victimes de leur stratégie pour une finance rurale très sociale et solidaire. Les villes, dont Addis-Abeba la capitale, sont en effet globalement épargnées par les conflits : les acteurs y mènent leurs activités sans trop de problèmes. Dans les campagnes, par contre, la situation est dramatique.

Pour WASASA, depuis 2021, quatre caisses ont totalement cessé leurs activités et 13 autres fonctionnent partiellement. On compte 19 caisses rurales et 4 agences attaquées par des forces armées inconnues. Certains de leurs employés ont subi des agressions et ont été emprisonnés arbitrairement. L’engagement du personnel est exemplaire à tous les niveaux pour surmonter les difficultés.

BUUSAA GONOFAA est confrontée à des défauts de paiement massifs : un tiers du portefeuille de prêts est affecté avec des chances de les recouvrer très faibles. Plusieurs caisses ont été détruites. Les clients qui souhaitent rembourser sont menacés par les rebelles. Le personnel également. La qualité du portefeuille se détériore pour les deux partenaires, la mobilisation des dépôts est entravée et l’octroi de nouveaux prêts dans les zones rurales devient difficile, ainsi que le suivi des équipes sur place.

« Half of our body has already burnt », a avoué le directeur général de BUUSAA, totalement dépité. Cette situation est d’autant plus regrettable lorsque l’on sait que ces deux institutions ont toujours été des exemples à la fois en matière de gestion et de performances financières, et d’engagement social et solidaire. En 2008, BUUSAA GONOFAA a reçu des mains de Son Altesse Royale Maria Teresa le Prix européen de la Microfinance et fut à nouveau finaliste en 2020.

Malgré ces difficultés, nous avons décidé de poursuivre nos appuis à nos partenaires éthiopiens. Car SOS Faim a comme première valeur la SOLIDARITÉ. Être solidaire, c’est être à l’écoute et aux côtés des partenaires. C’est les aider à traverser au mieux cette période, les aider à « tenir », pour mieux se reconstruire ensuite. Comme nous l’avons déjà fait par le passé avec d’autres partenaires dans d’autres pays.

Nous sommes très inquiets pour BUUSAA et WASASA, nous n’allons pas vous mentir. Mais nous ne les abandonnerons pas. Nous allons même étudier la possibilité d’accroître nos financements en leur faveur pour répondre au mieux à leurs besoins. Nos appuis demeureront certes insuffisants face à l’ampleur de la crise qu’ils traversent mais ils sont vitaux pour leur avenir.

C’est pour cela, Chères donatrices, Chers donateurs, Mesdames, Messieurs, que nous vous sollicitons à nouveau.

Nous savons que vous êtes là lorsque cela est nécessaire, vous qui partagez avec nous la même valeur de solidarité. Nous espérons encore cette fois pouvoir compter sur vous, vu la situation dramatique en Éthiopie. Pour cela, vous pouvez faire un virement avec la mention « M3 2023 Solidarité Ethiopie » sur notre compte CCP (LU22 1111 0055 5526 0000). Ou bien scanner le QR Code ci-dessous. Ou encore vous rendre sur notre site Internet: https://www.sosfaim.lu/mon-don/. Pour rappel, vos dons sont déductibles fiscalement.

Pour conclure, nous n’avons qu’un seul mot à vous dire : MERCI. En espérant pouvoir vous donner de meilleures nouvelles dans nos bulletins d’information futurs.

Respectueusement,

Liste à puces / numérotée

  • Finaliser la construction d’une salle d’enseignement avec des équipements pour les élèves ;
  • Créer un jardin botanique pédagogique ;
  • Mettre en place un fonds de solidarité pour accompagner financièrement l’installation des jeunes à la fin de la formation.

  1. Finaliser la construction d’une salle d’enseignement avec des équipements pour les élèves ;
  2. Créer un jardin botanique pédagogique ;
  3. Mettre en place un fonds de solidarité pour accompagner financièrement l’installation des jeunes à la fin de la formation.

Citation

Citation Je m’appelle Yacine Diouf, je suis âgée de 26 ans et mariée sans enfants.

Après l’obtention de mon bac, j’ai décidé de participer à la formation proposée par ALFANG afin de réaliser mon rêve de devenir agricultrice.

La formation m’a apporté beaucoup de choses : l’acquisition de connaissances techniques dans le domaine agricole et plus précisément en aviculture ainsi que le développement de l’estime de soi et du sens des responsabilités. La formation m’a permis également de valoriser en moi l’esprit de solidarité, du partage et de l’entraide.

Dans ma propre exploitation agricole, je veux planter des légumes comme du chou, des poivrons, des tomates ou encore du concombre en produisant d’une manière responsable, en respectant l’environnement.

Titre secondaire. ALFANG – Alliance Locale pour la Formation d’Agriculteurs.

Accompagner les jeunes vers une formation et une insertion professionnelle agricole

ALFANG est une association qui a été créée en 2015 et qui regroupe des acteurs du développement. L’objectif de l’Alliance est d’accompagner les jeunes, souvent en déperdition scolaire, vers une formation et une insertion professionnelle agricole. Il s’agit en particulier d’offrir aux jeunes ruraux une possibilité d’acquérir des compétences leur permettant de professionnaliser des métiers agricoles et ruraux de leurs choix (agriculture, élevage, tourisme, menuiserie, commerce).

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En 2023, SOS Faim doit mobiliser 15.000€ de dons pour aider ALFANG. Avec la construction d’une salle de classe, la création d’un jardin botanique et la mise en place d’un fonds de solidarité. Ce montant est ensuite multiplié par cinq par le cofinancement du Ministère des Affaires étrangères et européennes (Direction de la Coopération au Développement et de l’Action humanitaire).

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