SOS Faim vous souhaite un bon été… sous le signe de la solidarité !

Keng vakanz am kampf géint den honger

L’été s’est bien installé dans notre pays. Chacun profite des moments de tranquillité et de convivialité offerts par cette période estivale.

Pendant ce temps-là, au Sahel, les premières pluies sont enfin tombées annonçant le début de la saison agricole. Durant cette période, les agriculteurs redoublent d’efforts pour cultiver ce qui leur permettront d’assurer les besoins de leur famille pour l’année entière.

Mais avant de pouvoir bénéficier des récoltes de cette année, ces familles vont passer par de long mois durant lesquels la nourriture manque peu à peu ! La rareté des pluies en 2017 dans cette région sahélienne a provoqué de graves pénuries d’eau et de pâturages, une augmentation des coûts des produits alimentaires et une chute des prix du bétail. La période de soudure, durant laquelle les récoltes de l’année passée ont été consommées, va être particulièrement longue pour ces agriculteurs qui doivent déployer toute leur énergie pour assurer une meilleure récolte cette année !

Fati Ouéda, 42 ans, 4 enfants, Burkina Faso. Son mari cultive du mil, du sorgo et du maïs sur 3ha. Elle s’occupe du maraîchage pour diversifier l’alimentation de la famille et rapporter des revenus supplémentaires pour les frais de scolarité et de soins de santé.

Les mauvaises précipitations de l’année 2017 ne lui ont pas permis de produire assez pour subsister jusqu’à la prochaine récolte de novembre. La faim s’installe peu à peu. Et c’est pire depuis quelques années, car la sécheresse dure plus longtemps, les pluies sont moins fréquentes mais plus violentes et plus imprévisibles, ce qui allonge la période de pénurie.

« C’est difficile mais on n’a pas le choix, on se débrouille »

 

Comme Fati, le quotidien est difficile pour des millions de paysans africains qui continuent de faire tout leur possible pour s’en sortir. Cet été, pas de repos pour ces paysans !

Les aider aujourd’hui c’est leur donner les moyens d’affronter les difficultés de demain.

C’est pour devenir moins vulnérables et plus autonomes face aux aléas climatiques que les paysans ont besoin de votre soutien !

Tout en vous souhaitant un bel été, nous vous invitons à ne pas les oublier.