Dans le meilleur des cas, les agriculteurs camerounais peuvent compter sur les services décentralisés de l’état et des organismes privés pour accéder à des informations leur permettant de mieux développer leurs activités et d’améliorer les conditions de vie de leur famille. Peu d’organisations agricoles au Cameroun bénéficient d’un appui-conseil. Pourtant, à l’instar de n’importe quels autres acteurs économiques, l’ensemble des agriculteurs a besoin d’être guidé et informé pour augmenter les revenus tirés de leur activité. Ils doivent sans cesse s’adapter à des contraintes agro-écologiques difficiles, réduire la dépendance vis-à-vis des conditions météorologiques et trouver des moyens techniques et financiers adaptés à leur activité. De même, en tant que citoyens, les ruraux sont en droit d’être tenus au courant de l’environnement économique, social, politique voire culturel dans lequel ils évoluent. Mais les médias généralistes couvrent un marché essentiellement urbain et peinent à atteindre les campagnes. Encourager par d’autres biais le développement intellectuel des populations prend tout son sens. Le monde rural est concerné non seulement par des sujets portant sur les techniques agricoles, mais aussi par des thèmes plus complexes tels les biotechnologies, le changement climatique et les politiques agricoles. Tous ces sujets doivent être traités par des personnes qualifiées capables d’adresser des messages intelligibles à un public faiblement instruit. Ce défi, les journaux LVDP et TFV s’efforcent de le relever.
Consulter en ligne Télécharger la version interactiveFaire de l’information une valeur ajoutée pour la production agricole, le défi des journaux La Voix Du Paysan (LVDP) et The Farmers’ Voice (TFV) au Cameroun

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