[Publication] Découvrez la 1ère note de capitalisation Agri+

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Dispositif de financement de l’agriculture familiale, Agri+ a été mis en œuvre par SOS Faim sur mandat du Ministère luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes (Direction de la Coopération et de l’Action Humanitaire).
Cette note a été réalisée en collaboration avec Montpellier SupAgro et Lessokon (Moussa Tassembedo).

Le droit à l’alimentation est un droit humain fondamental et universel qui appartient à chaque personne et chaque groupe humain. Pourtant aujourd’hui, en Afrique, 19,1% de la population est sous alimentée*.

Un monde sans faim est possible grâce à une agriculture locale, familiale et durable. Depuis 1993, SOS Faim Luxembourg défend cette vision et accompagne des organisations de producteurs agricoles (OPA) dans leur structuration et dans la mise en place d’une offre de services destinés à leurs membres. SOS Faim renforce le dialogue entre ces organisations et les institutions financières et les soutient dans leur accès aux services financiers.

En 2016, SOS Faim élargit son dispositif d’appui au financement agricole au Burkina Faso, au Mali et au Niger en créant AGRI+.

Quels sont les objectifs ?

Dans un contexte où l’agriculture et l’alimentation représentent un défi économique, social et écologique crucial pour les sociétés ouest-africaines, l’objectif prioritaire d’Agri+ est de développer des mécanismes durables et équitables de financement de l’agriculture familiale en vue de sa modernisation.

Focus sur le volet formation du dispositif Agri+

Parmi les outils mis en œuvre figure un programme de formation – action à destination des organisations paysannes des trois pays sahéliens, considérées comme des acteurs essentiels du système financier agricole par Agri+ . L’objectif de ce programme de formation est de donner des clés aux organisations paysannes afin de faire les bons choix en matière de financement : compréhension du marché agricole et de ses acteurs ; capacité de réflexion stratégique sur leur modèle économique ; analyse fine des besoins financiers de leurs membres ; capacité de montage de projets viables et capacité de négociation avec les institutions financières.
Les formations ont débuté en avril 2017 et, depuis cette date, plus de 90 organisations paysannes, soit près de 300 personnes, ont été formées dans les trois pays.

Quels sont les premiers effets observés ?

Ci-après, vous trouverez une première note d’analyse sur les effets du programme de formation Agri+. La lecture de cette note, tirée d’une première étude qualitative réalisée par L’institut Agro – France (Betty Wampfler), le cabinet Lessokon – Burkina Faso (Moussa Tassembedo) et l’équipe Agri+ de SOS Faim vous permettra d’en savoir plus sur les premiers résultats obtenus après un cycle de formation d’organisations paysannes.

* Source : « The state of Food Securit and Nutrition in the World – 2020 » – publiée par les agences des Nations Unies : FAO, OMS, PAM, Unicef, IFAD – 13/07/2020
Sous-alimentation : consommation alimentaire insuffisante pour fournir l’apport énergétique alimentaire nécessaire à une vie active et saine.

Article publié dans : @fr