La sensibilisation du public luxembourgeois constitue un prolongement naturel des activités en Afrique. Par nos gestes quotidiens, nous pouvons agir et défendre une cause : nos choix de consommation en tant que citoyen ont un impact réel sur la sécurité et la souveraineté alimentaire dans les pays du sud. SOS Faim agit donc à ce niveau dans le but de faire évoluer les mentalités et les habitudes. Pour cela, l’enjeu est de faire comprendre l’interdépendance entre la surconsommation de ressources naturelles d’un côté de la planète et la pénurie ou la pauvreté de l’autre.
SOS Faim déploie donc un travail pédagogique sous deux angles: dénoncer les mauvaises pratiques d’un côté: le modèle agricole industriel non durable, et la consommation excessive et irresponsable ; promouvoir les bonnes pratiques de l’autre, à travers le modèle de l’agriculture durable et la consommation « responsable » (locale, de saison, biologique ou issue du commerce équitable). C’est le cœur de la campagne « Changeons de menu ! ».
Mais SOS Faim va plus loin : à travers son programme « Idéal » (Investir dans le DEveloppement d’Alternatives au Luxembourg), SOS Faim investit directement, sur fonds propres, dans le capital de coopératives citoyennes et actrices de changement. Les premiers investissements, de 15.000 EUR chacun, concernent les initiatives Terra, Ouni et AlterCoop à Luxembourg, Eis Epicerie à Soleuvre et la Maison de la Transition à Esch-sur-Alzette.
Deux références guident ce travail: la Charte « Éducation au Développement Durable » (Luxembourg) et le Code de conduite régissant la diffusion d’images et de messages (Europe).