Le geste du mois #4: je consomme des produits issus de la pêche durable !

Le geste du mois #4: je consomme des produits issus de la pêche durable !

Ceci n’est pas un poisson d’avril : la pêche peut être durable !

Au cours des dernières décennies, l’exploitation intensive du monde marin a augmenté de manière brutale et tragique. L’océan a trop longtemps été perçu comme une source inépuisable d’approvisionnement alimentaire. De nombreux spécialistes reconnaissent aujourd’hui que les ressources halieutiques ne sont pas illimitées et qu’elles se trouvent déjà dans un état de dégradation préoccupante.

Les océans, soit 71% de la superficie terrestre, sont indispensables à la vie sur terre et au maintien de la biodiversité et du climat. Aux quatre coins du globe, l’alimentation et le revenu de nombreuses familles dépendent directement de l’océan. Et pourtant, ces ressources vitales sont menacées par des pratiques d’exploitations non durables…

La pêche est désormais devenue une menace pour la biodiversité des océans. L’augmentation drastique de la consommation mondiale de poissons au cours de la dernière décennie ainsi que le développement technologique du secteur maritime a entrainé une exploitation massive des ressources halieutiques. Le pêche est désormais devenue une industrie intensive capable de modifier l’équilibre naturel des écosystèmes maritimes ne laissant aucun répits à la nature qui de surcroît se retrouve incapable de renouveler efficacement ses ressources. Le pillage industriel des fonds marins est par ailleurs une menace pour les pêcheries artisanales des communautés côtière très dépendantes de ces ressources halieutiques.

Surpêche, pêche pirate, destruction des fonds marins (chalutage de fond), rejets (bycatch), utilisation de poisons et explosif, pêche fantômes… Tant de pratiques responsable de la dégradation et de l’épuisement des stocks de poissons. Souvent perçue comme une solution face à la surpêche, l’aquaculture participe également à la destruction des écosystèmes naturels et exerce une pression sur les espèces sauvages.

La pollution terrestre ou maritime des océans est une autre menace pour la biodiversité et la préservation des océans ! En effet, une grande quantité des déchets et polluants produits par l’être humain est rejetés chaque année dans les océans. Engrais, pesticides utilités dans les exploitations agricoles, déchets industriels et nucléaires, eaux usées et détritus… tant de subsistances rejetées dans les cours d’eau qui finissent par atterrir dans les océans et déstabilisent l’équilibre des écosystèmes.

Les activités maritimes (exploitations minières, transport, pêche) rejettent également de grandes quantités de substances toxiques dans l’océan. Sans parler de la pollution sonore qui a des conséquences sur le comportement de certaines espèces, notamment les grands mammifères marins.

Et pourtant, il est possible de répondre à nos besoins tout en préservant les océans ! A notre échelle de consomm’acteurs, nous pouvons prendre les choses en main pour favoriser le passage d’une société qui consomme abondamment du poisson à une société qui consomme du poisson tout en préservant les océans. C’est pourquoi, SOS Faim vous invite en ce mois d’avril à vous informer sur la complexité du secteur de la pêche pour tenter de prendre des décisions éclairées en matière de consommation des produits issus de la pêche.

  • Dans quel état se trouvent nos océans ?
  • Quels sont les espèces menacées ?
  • Quel poisson dans mon assiette ?
  • Quels sont les conséquences de la pêche industrielle pour les pêcheurs traditionnels ?
  • Et moi dans tout ça, que puis-je faire ?

Immergés, donc invisible le monde océanique est dur à comprendre, mais avant de manger du poisson… allons à la pêche aux informations. C’est ce que SOS Faim vous propose en ce mois d’avril.

Restez connectés et participez à notre défi alimentation responsable #4 : consommer des produits issus de la pêche durable, car les ressources de la mer ne sont pas infinies ! Suivez-nous sur Facebook et visitez notre site campagne !

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