[Rétrospective] – Le dossier de synthèse consacré au séminaire sur les droits des paysans est disponible.

[Rétrospective] – Le dossier de synthèse consacré au séminaire sur les droits des paysans est disponible.

La crise sanitaire mondiale et ses lourdes conséquences en matière d’accès à l’alimentation en particulier pour les populations les plus fragiles, nous rappelle le rôle primordial de la Déclaration de l’ONU sur les droits des paysans, adoptée en décembre 2018.

Cet instrument juridique représente un outil concret dans les mains des autorités publiques pour mettre en œuvre une politique de protection des droits des paysan.ne.s. En effet, la Déclaration codifie pour la première fois des normes indispensables pour garantir des conditions de vie et de travail décents pour ce secteur hautement vulnérable, tout en établissant les obligations des États en la matière. Suite à l’adoption historique de cet instrument, une nouvelle étape s’impose : celle de la mise en œuvre.

Tel était déjà l’objet du séminaire organisé en novembre 2019 par un collectif d’ONGD du Luxembourg et dont le compte-rendu est désormais disponible.

Seul (avec le Portugal) parmi les pays de l’UE à avoir voté en faveur de ce texte devant l’AG des Nations Unies, le Luxembourg a donné le signe d’un volontarisme en matière de reconnaissance de droits humains qui attend désormais d’être suivi de mesures concrètes, telles que l’élaboration d’instruments et de normes juridiques nécessaires à protéger et promouvoir ces droits.

La mise en œuvre effective de ladite Déclaration, à l’échelle nationale comme internationale, exige en effet une prise en compte sérieuse des implications normatives et juridiques de cet engagement.

C’est dans l’objectif précis de pousser le gouvernement à « faire exister » la Déclaration que plusieurs organisations luxembourgeoises, dont SOS FAIM, se sont rassemblées dans un collectif qui va poursuivre son travail sans relâche.

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