« Un pays développé est un pays sans paysans » a dénoncé Silvia Pérez-Vitoria lors de la conférence donnée le 7 avril

« La paysannerie a su préserver, partout dans le monde, des valeurs de solidarité et d’équilibre écologique, malgré les ravages sociaux et environnementaux provoqués par l’industrialisation de l’agriculture. Situés aux avantpostes des grands problèmes que traverse la planète : chômage, environnement, santé, les paysans font des propositions et mettent en place des alternatives. » – Silvia Pérez-Vitoria
Alors que de plus en plus de voix se lèvent pour dénoncer les méfaits de l’agriculture industrielle – même l’Organisation des Nations Unies a récemment appelé à y renoncer – Silvia Pérez-Vitoria, économiste et sociologue française, parlera de l’agroécologie qui, de par ses dimensions agronomiques, sociales et politiques, se présente comme une alternative à l’agro-industrie. Reprise et portée par les mouvements paysans, l’agroécologie devient un outil de transformation sociale…
Silvia Pérez-Vitoria, française d’origine espagnole, est économiste, sociologue et documentariste. Ses sujets de recherche portent sur les questions agricoles et paysannes, les mouvements paysans, la critique du développement et l’agroécologie. Elle est l’auteur de Les paysans sont de retour (Actes Sud, 2005), traduit en italien, espagnol et allemand, qui a reçu en Italie le prix Farmer’s friend 2008 et le prix Nonino 2009, de La riposte des paysans (Actes Sud, 2010) ainsi que de Manifeste pour un xxie siècle paysan (Actes Sud 2015). Elle a coédité Le Petit précis d’agroécologie (La Ligne d’horizon, 2008) et a collaboré à l’ouvrage La bio entre business et projet de société (Agone, 2012).
Un résumé des propos tenus lors de la conférence est disponible sur 100.7