Appel aux dons

Plus qu’un simple sac de riz, des moyens pour produire et se nourrir !

C’est l’accroche de notre dernière campagne de communication. Car en effet, SOS Faim ne distribue pas de denrées alimentaires, mais soutient 23 partenaires, acteurs de changement, dans 7 pays d’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Éthiopie, Mali, Niger, République Démocratique du Congo et Sénégal). Ces acteurs, impliqués dans des Organisations paysannes, des Institutions de Microfinance ou encore des organisations de défense des droits humains (en particulier des droits des paysans en matière d’accès à la terre, aux semences  et aux ressources naturelles notamment), participent tous au changement qui doit advenir pour éliminer la faim et la pauvreté. Environ 500.000 personnes en Afrique bénéficient des appuis apportés par SOS faim à ses partenaires.

Nous vous présentons Odette Nshobole, bénéficiaire de l’un de nos partenaires en Afrique. Elle est « le visage » de notre campagne d’appel aux dons. Des exemples comme celui d’Odette, il y en a des milliers. Nous avons choisi son témoignage car il représente la jeunesse et la femme. Deux profils particulièrement sensibles dans les pays en voie de développement. En effet, dans ce cas de figure, l’accès à la terre est encore plus difficile.

Odette Nshobole représente la réussite et l’espoir et c’est exactement ce que nous souhaitons vous montrer chez SOS Faim : l’illustration du succès des actions entreprises par nos partenaires en Afrique. Résultats relevant parfois de l’exploit tant le contexte des pays avec lesquels nous travaillons peut être excessivement compliqué.

Odette a 20 ans. Elle est célibataire et sans enfant. Elle vit chez ses parents, avec ses deux petits frères. Elle est allée à l’école et a obtenu son diplôme d’Etat (équivalent du baccalauréat en France). Faute de moyen, elle n’a pas eu la possibilité de poursuivre ses études. Cela fait maintenant quatre ans qu’Odette est entrée dans la vie active et travaille sur l’exploitation familiale de ses parents où sont principalement cultivés le manioc, le haricot, le maïs, l’igname, la pomme de terre et la banane. D’ordinaire, la production suffit tout juste à nourrir la famille. Si une dépense extraordinaire survient (école, santé), il leur faudra alors vendre une partie de leur production.

Odette et d’autres villageois sont entrés en contact avec « Amis du Kivu » une organisation avec laquelle travaille SOS Faim qui lutte contre la pauvreté des populations rurales par la redynamisation de l’agriculture et de l’élevage. Grâce aux formation reçues, Odette et d’autres paysans ont pu agir à différents niveaux comme en installant une compostière permettant une fertilisation naturelle des sols ou en développant l’agro-foresterie avec la création d’une pépinière communautaire. Les premiers résultats positifs se sont faits rapidement ressentir avec le doublement de la récolte de haricot après une année de travail. La vente de ce surplus de production permet à la famille de faire face à certaines dépenses comme les frais de scolarité des jeunes enfants ou les coûts des travaux de réparation de la maison.

En 2020, près de 12% de la population mondiale était en situation d’insécurité alimentaire grave.  Ce qui représente 928 millions de personnes. C’est 148 millions de plus qu’en 2019.

L’urgence n’a jamais été aussi présente. En agissant auprès d’acteurs locaux engagés, SOS Faim fait le choix de donner aux populations paysannes les moyens de produire, de se nourrir et d’améliorer les conditions de vie de leurs familles.

Participez au changement, faites un don !